Aujourd’hui j’avais envie de partager une, ou plusieurs petits choses en fait, qui me sont petit à petit confirmées à travers de la grossesse.
Tout a débuté lorsque j’ai commencé à rechercher qui allait pouvoir m’accompagner pour un accouchement physiologique (ou accouchement naturel), chose qui me tient à cœur, de même qu’à mon conjoint.
Et là… le vide !
En faisant quelques recherches, je me suis rendue compte que seulement une centaine de sages-femmes dans toute la France réalisaient ce type d’accompagnement !
En parlant avec l’une d’elles, j’ai appris que 9 femmes sur 10 pourraient (peuvent) réaliser un accouchement naturel (ce qui était le cas à l’époque), mais qu’aujourd’hui, beaucoup se laissent attraper par le système…
Il existe bien entendu ce 10% de femmes qui médicalement parlant ont besoin d’un support médical, ce que je conçoit totalement.
Mais pour le reste alors, pourquoi entend-on tellement d’expériences plutôt difficiles ?
La première raison est que l’accouchement a été beaucoup trop médicalisé ! Le corps médical s’est complètement approprié quelque chose qui appartient normalement au corps de la femme, et que ce dernier sait intuitivement très bien gérer.
La deuxième raison selon moi, c’est la peur.
En observant autour de moi, je peux voir très clairement que les femmes qui décident de porter leur attention sur le positif, sur l’amour, sur la beauté de la vie, vivent très bien leur grossesse (que ce soit mentalement mais également physiquement), et que celles qui avaient beaucoup de peurs, de préoccupations etc., se créaient généralement des grossesses et un accouchement difficiles.
Cela me fait penser à une citation d’Isha Judd que j’adore :
« Ce sur quoi tu portes ton attention est ce qui grandit dans ta vie ».
Chaque femme a le don de créer la vie en elle, seulement les blocages mentaux entraînent bien souvent des blocages physiques, qui à leur tour bloquent tout ce merveilleux processus.
Dans mon cas personnel, je pensais ne pas pouvoir avoir d’enfant, au vu de mon « passé hormonal » plutôt chamboulé.
Pour X idées que j’avais en tête, j’avais cette peur de ne pas pouvoir créer la vie.
Après avoir guérit toutes ces vieilles blessures, ces idées que je m’était faite, après être allée puiser en moi cette sécurité que je pensais trouver à l’époque à l’extérieur, automatiquement les choses se sont développées naturellement.
On en revient en fait toujours au même point ; lorsque l’on décide d’aller soigner de l’intérieur les blessures, les résistances, les jugements etc. que l’on a accumulés durant notre vie, automatiquement notre expérience de vie, notre « extérieur » nous reflète ce changement.
Je me sens tellement reconnaissante aujourd’hui d’avoir pu réaliser un travail si important sur-même, de m’être découverte telle que je suis, et surtout d’avoir appris (de continuer à apprendre) à m’aimer inconditionnellement, car je sais que c’est la plus belle chose que je puisse transmettre au petit être qui est en train de grandir dans mon ventre.
